Une Matière Vivante,Un Geste Habité

Pour moi, l’acrylique est une matière vivante. Chaque personnage que je peins est un fragment de mémoire, une trace, un passage. Ils apparaissent, disparaissent, se transforment, mais ne me quittent jamais vraiment. Ils traversent mes séries comme des présences fidèles, en perpétuelle évolution.
Je ne calcule pas mes gestes, je les vis. Je travaille essentiellement avec des pinceaux, mais aussi avec ce que j’ai sous la main : des branches, des morceaux de bois, des tissus, des objets glanés, parfois sans y réfléchir. Je superpose les couches, parfois une dizaine sur une même toile, jusqu’à faire émerger une profondeur inattendue. Je me laisse toujours surprendre. Je ne cherche pas à maîtriser, mais à ressentir.
Une Matière Vivante,Un Geste Habité

Pour moi, l’acrylique est une matière vivante. Chaque personnage que je peins est un fragment de mémoire, une trace, un passage. Ils apparaissent, disparaissent, se transforment, mais ne me quittent jamais vraiment. Ils traversent mes séries comme des présences fidèles, en perpétuelle évolution.
Je ne calcule pas mes gestes, je les vis. Je travaille essentiellement avec des pinceaux, mais aussi avec ce que j’ai sous la main : des branches, des morceaux de bois, des tissus, des objets glanés, parfois sans y réfléchir. Je superpose les couches, parfois une dizaine sur une même toile, jusqu’à faire émerger une profondeur inattendue. Je me laisse toujours surprendre. Je ne cherche pas à maîtriser, mais à ressentir.
Un HéritageChromatique
Mon rapport à la couleur vient aussi de mon héritage. Mon arrière-grand-père, Fernand Boussery, était un grand restaurateur de tableaux, reconnu par les musées et collectionneurs belges et internationaux. Même si je ne l’ai pas connu, je sens que la transmission a eu lieu.
J’ai toujours eu une relation intuitive avec le cercle chromatique. J’en connais les codes, mais je les bouscule. Il m’arrive aussi de jeter la peinture sur la toile comme un jet d’énergie. Je ne cherche pas un résultat, mais un instant vrai.

Un paysage humainEn mouvement

Depuis mon retour en France, ces figures continuent de m’habiter. Elles sont devenues le socle de mon travail. Même monumentales, elles m’apportent un sentiment de sécurité. Ce paysage humain que je construis, toile après toile, me permet de dépasser les cadres, les formats, les attentes.
Je ne cherche pas à représenter le monde : j’essaie de lui offrir une sensation, un vertige, une présence.
Mes collectionneurs me disent souvent :
« Quand j’achète une toile de toi, j’ai l’impression d’avoir trouvé un nouvel ami. »
Et je crois que c’est ce lien-là que je cherche avant tout à créer.